Il y a celui qui part, qui quitte son pays, une théière à la main. Il y a celle qui traverse la mer à la conquête d’un rêve. Celle encore qui arrive sur cette terre d’accueil où il lui faut se réapprendre. Il y a enfin celui qui reste, forcé de s’adapter à un environnement qui lui est désormais étranger. Quatre destins qui nous parlent de migration, de fuite, d’épreuve, de liberté, et de rencontre avec cet autre qui fait si peur, mais qui permet de mieux se connaître et de se comprendre.
AVIS
@deslivres.queb
Dans le décor urbain montréalais, Amélie Prévost tente de comprendre l’expérience humaine dans toute sa beauté et sa cruauté. Racontant un quotidien si personnel et pourtant universel, l’autrice donne à son lecteur l’impression de toucher à une vérité, à un bout de réponse momentané caché entre deux vers. Kamikaze du vendredi, dans son style franc et lucide, nous ramène, un poème à la fois, vers nous-mêmes.