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À travers leurs trois récits, les conteuses Catherine Pierloz, Marie Lupien-Durocher et Céline Jantet nous livrent chacune leur vision féministe de Cassandre, figure mythologique et surtout femme dont la voix prophétique s’élève mais reste inécoutée, à cause de sa puissance dérangeante.
C’est là que j’ai rencontré Cassandre pour la première fois. Elle apparaissait, çà et là, au cœur de ce fracas. Et toujours, elle avait la bouche grande ouverte, comme pour un chant hurlé. Personne ne l’écoutait. Je n’entends plus le sifflement des serpents. J’entends les cris, le rugissement des flammes, les pleurs. À quoi bon cette clairvoyance qui m’étouffe ? On ne m’a pas crue. Jamais on ne me croira. Cassandre, nullipare, femme sans enfant, n’a pas été écoutée. Son monde s’est écroulé sous ses pieds. Nous sommes ses héritières.
On en parle!
Marie Lupien-Durocher parle du recueil Cassandre(s) paru chez Planète rebelle au Cochaux show.
— Autrice, conteuse
Depuis 2006, Céline Jantet est conteuse pour des publics de tous les âges. Elle offre aux plus jeunes et à leur famille des spectacles imagés et crée des solos féminins percutants pour le public adulte. Elle revendique le conte comme un art actuel.
Chez Planète rebelle, elle est l'auteure de l'ouvrage collectif Nouvelle vague, paru en 2018.
Céline est l'une des membres de La Quadrature, un groupe de création balado en conte contemporain.
Catherine Pierloz
— Autrice
Catherine Pierloz est née il y a de plus en plus longtemps sous le signe du capricorne.
Elle pratique l’écriture, la lecture, la pensée disparate et la transmission viscérale.
Elle mène un combat acharné contre les tyrannies de l’ego.
S’il lui fallait choisir un camp, elle lutterait aux côtés de ceux qui n’ont aucune chance.
Ordonner le monde et laisser le chaos mener la danse est son ambivalent combat personnel.
Le vautour est son animal totem.
Marie Lupien-Durocher
— Autrice, conteuse
Marie Lupien-Durocher découvre l’art du conte en 2001. Elle raconte des histoires qu'elle crée et s'outille aux techniques de scène lors d'une incursion de deux ans à l'École de théâtre du Cégep de St-Hyacinthe, profil Interprétation. Dans le cadre d'un atelier d'initiation au conte avec Claudette L'Heureux, elle découvre les récits de tradition orale et expérimente le fait de conter sans passer par l'écrit.
En 2009, elle intègre la Maison des arts de la parole et prend le relais de Petronella van Dijk à la direction générale en 2011. Organisatrice et conteuse, elle participe à plusieurs formations en conte, entends diverses voix conteuses et parfait ses connaissances lors de rencontres de réflexion sur le conte. Elle enrichit son répertoire, expérimente et s'implique dans des projets qui l'amèneront notamment en France et en Martinique.
Aujourd'hui, Marie Lupien-Durocher poursuit son parcours artistique tout en assurant la direction générale de la Maison des arts de la parole. Plus que jamais, elle explore les techniques du conte liées à l'oralité et s'émerveille devant la richesse de la littérature orale.
J’aimerais, je sais pas, être un HOMME.
Mâcher de la brique, licher des popsicles en
tôle. J’aimerais ça être viril. J’aurais besoin
de, je sais pas, comme dans les films, une
mission, une quête.
Je l’accomplis, je tue le boss de la fin, on me donne un trophée.
Un gars, puis deux, puis trois, parcourent la 138 dans un char qui tombe souvent en panne.
Au bout de la route, ils sauront comment devenir des hommes, des vrais.
Au milieu d’une sombre forêt vit une vieille sorcière cruelle et tyrannique avec une verrue sur le nez et beaucoup trop de doigts de pied, qui hurle sans arrêt. Louise, la petite souris exquise, Théo, le petit chat solitaire à poils verts et Axel, le cerbère aux yeux pers ont assurément raison d’avoir peur. Et pourtant, cette forêt, il faudra bien la traverser… toute une surprise les attend.
Après dix ans qui ont mené à un succès fracassant à l’international, les quatre artistes fondateurs d’un mouvement d’art révolutionnaire mettant en valeur des œuvres invisibles, reviennent à Montréal au cœur d’une crise qui menace de tout faire voler en éclats!
L’Après-Gardisme brosse le portrait d’un mouvement qui prône l’invisibilité et la réinvention des règles de la perception de la réalité. Après dix ans de succès international, de retour du Japon, les quatre artistes fondateurs se retrouvent au cœur d’une crise. Et si aucune des décisions prises dans leur vie n’était la bonne? Quels mauvais choix feront-ils encore?
Quand il finit par sortir d’en arrière d’une vache, d’en dessous du tracteur vivant avec ses yeux vivants aussi maigre qu’un veau mort-né elle ravale sa panique, fait comme si de rien n’était. Elle sourit mais pas trop. L’embrasse mais pas trop. Pour pas qu’il comprenne qu’elle a eu peur, pour pas lui donner l’idée.
Ça suffit! Plus personne ici ne vas péter ni roter jusqu’au prochain jour de congé! Papa et maman en ont assez d’entendre leurs trois enfants péter et roter à longueur de journée. Un concours bien particulier… Inspiré d’un fait vécu.
Mardi. Un cinq et demi, à Montréal.
Une femme écrit sur commande, tentant de fixer les secondes, les personnages, les évènements qui semblent lui glisser entre les doigts.
Mercredi.
Jeudi.
À mesure qu’elle écrit, un fil se tisse entre vie intérieure et extérieure, comme une ligne à laquelle s’accrocher.
Vendredi…
Avec sensibilité et humour, Elise Argouarc’h, Véronique Bachand, Paul Bradley et Amélie Prévost poétisent la fragilité des écosystèmes, la perte de sens dans un monde en plein effondrement et la beauté fracassante de l’amour sous toutes ses formes.
Comme si la princesse en haut de sa tour avait besoin d’être sauvée! Elle est bien toute seule… Et le dragon, c’est qui en vérité? Son ombre ou son amant? Elle n’aurait qu’à prendre l’escalier!